ESS & droits culturels : Pour une économie attentive aux relations d’humanité dans un monde vivant

communiqué

L’expression « Economie sociale et solidaire » fait référence en France à un ensemble de modalités d’organisation et de fonctionnement pour les entreprises, au service d’objectifs dits « d’utilité sociale » (voir la loi du 31 juillet 2014 sur l’ESS).

Les Droits culturels font partie des droits humains fondamentaux et sont inscrits dans la Loi NOTRe de 20151 . Au sein de ce référentiel éthique, la culture est définie comme « l’expression d’humanité des personnes » 2 , et le droit de participer à la vie culturelle y est affirmé comme un droit humain fondamental.

L’ESS prend-elle en compte ce droit pour les personnes d’être reconnues dans leur liberté d’agir en humanité, en égale dignité avec les autres ? Les modes d’organisation de l’ESS peuvent-ils être porteurs des valeurs d’émancipation associées aux droits humains fondamentaux ?

Les volontaires du groupe de travail ont répondu en affirmant que, pour eux, l’ESS représente avant tout la recherche de relations de qualité avec les personnes et le monde vivant dans leur contexte économique.

Le groupe Essai a donc porté son attention sur les situations et les éléments sémantiques des vécus de l’ESS qui portent ces valeurs, en cherchant à faire le lien avec le corpus des droits culturels.

Des perspectives concrètes ont été dessinées pour pouvoir prendre en considération ces valeurs dans les structures qui se revendiquent de l’ESS ainsi que dans les politiques publiques. Ainsi, des espaces et des temps relationnels qui permettent d’échanger, de débattre et de se (re)connaître, sans être circonscrit à une fonction professionnelle, sont nécessaires pour que l’ESS représente une plate-forme émancipatrice pour les personnes.

Le groupe de travail a pris appui sur ces réflexions pour échanger avec l’association Opale sur son questionnaire ESS’perluette qui permet aux structures de l’ESS de se situer par rapport aux valeurs mises en avant. Le questionnaire vise à permettre aux structures de réaliser un « auto-portrait » et s’inscrit dans une démarche de progrès plus que d’autoévaluation. Le questionnaire a été retravaillé dans cet esprit de complémentarité entre les principes portés par l’ESS et le référentiel éthique des droits culturels, puis adopté par l’association Opale dans la version issue des discussions avec le groupe essai du Laboratoire.

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